À la 3ème audience, le juge groenlandais maintient à nouveau Paul Watson en détention jusqu’au 23 octobre 2024. À cette date, il aura fait 94 jours de prison pour avoir sauvé les baleines.

En 2010, les baleiniers japonais pêchaient illégalement les cétacés dans le sanctuaire international austral. Pour faire respecter le moratoire de la CBI, Commission Baleinière Internationale, en vigueur depuis 1986, Paul Watson avec son association Sea Shepherd se sont interposés entre les baleines et les baleiniers. Depuis, les Japonais cherchent à l’arrêter.

A la 3ème audience, le juge groenlandais maintient à nouveau Paul Watson en détention jusqu’au 23 octobre

Pourquoi en est-on là ?

Sur des accusations mensongères de la part des Japonais, Paul Watson a été inscrit sur la notice rouge d’Interpol. Cette notice rouge existe pour des criminels recherchés dans le monde entier.

Cette notice rouge est plusieurs fois décriée pour des abus politiques.

Paul Watson n’a jamais blessé personne en plus de 50 ans d’activisme.

C’est seulement un activiste qui œuvre pour la protection de la vie marine et donc pour la protection de la vie sur Terre.

Si lui est condamné, ce sont tous ceux qui s’opposent à la destruction du Vivant qui pourront l’être aussi.

Le 13 septembre, Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, fait un communiqué pour expliquer comment les Danois et les Japonais se sont entendus pour piéger Paul Watson.

En effet, ces deux pays sont liés par des massacres de cétacés : le Japon pour la chasse à la baleine dans le monde entier et la tuerie annuelle de milliers de dauphins dans la baie de Taiji; le Danemark pour les tueries annuelles de milliers de globicéphales noirs dans les îles Féroé.

Tueries annuelles de milliers de dauphins dans les îles Féroé
Un film, récompensé par l’Oscar du meilleur documentaire 2010, « The Cove, la baie de la honte » a été réalisé pour montrer l’horreur de ces tueries japonaises.
Un autre documentaire, sorti en 2015 montre les massacres féringiens dans un film de François-Xavier Pelletier, ethnocétologue et réalisateur dont voici un extrait.
Ce dernier documentaire prouve en plus, que la viande des dauphins n’est que très peu consommée à cause de sa toxicité. Les cadavres de ces mammifères marins sont relégués au fond d’une baie pour pourrir loin des regards.
Sea Shepherd s’est résolument opposé contre ces pratiques en les dénonçant inlassablement et en étant sur place pour les empêcher.

Paul Watson fait donc office de gêneur pour le Japon et le Danemark qui veulent continuer à perpétrer ces massacres. Il est donc l’homme à éliminer.

Une justice à charge

Dans ce cas d’accord entre le Japon et le Danemark, on comprend mieux pourquoi Paul Watson est maintenu arbitrairement en prison.

Le juge ne veut même pas regarder les preuves de Sea Shepherd ! Ces preuves permettraient de constater que les accusations japonaises sont fausses et donc que la détention de Paul Watson est injustifiée.

Ces pays cherchent à protéger leurs pratiques de massacres illégaux. Ils bénéficient du silence assourdissant de tous ceux qui les laissent faire au nom des traditions et de l’économie.

La tradition de la barbarie est ainsi continue et prouve une évolution à l’arrêt vers le respect de la Vie.

Dans combien de temps la justice danoise se montrera-t-elle équitable pour Paul Watson ?

Des tueries illégales et de la viande toxique

Le moratoire de protection stricte des cétacés de la Commission Baleinière Internationale elle-même (88 pays adhérents) est toujours en vigueur à ce jour. Rappelons que la CBI est un organisme de régulation de la chasse baleinière.

Pendant que Paul Watson est en prison, les baleiniers japonais peuvent tuer des rorquals communs (espèce protégée) en toute tranquillité puisque seul Sea Shepherd s’oppose de manière frontale aux navires tueurs.

Les ONG de protection marine condamnent de façon unanime ces pratiques qui n’ont plus lieu d’être.

Longitude 181 travaille avec des juristes pour augmenter la protection des espèces marines.

Le tribunal international de la Haye a condamné le Japon en 2014.

La Cour Fédérale australienne l’a fait en 2015, ce qui n’a pas eu de répercussions.

La pratique sanguinaire des féringiens enfreint aussi les conventions de Bern et de Bonn sur la protection des espèces migratrices et la conservation de la faune sauvage.

Comble de l’absurdité à la pêche commerciale reprise par le Japon cette année, la qualité de la viande de baleine est impropre à la consommation, puisque bourrée de polluants et de substances toxiques comme, par exemple, de fortes concentrations de mercure (provoquant des maladies neurologiques graves).

L’agence sanitaire danoise elle-même considère depuis 2008 que la chair et la graisse de cétacés ne sont plus comestibles !

En 2015, le Japon importait de la viande de baleine de Norvège. Au ministère de la Santé japonais, un responsable a décidé de jeter cette viande car les polluants présents dépassaient de deux fois les normes de toxicité tolérées.

A cause de ces tueries aberrantes, c’est la biodiversité du monde entier qui est impactée !

Nous sommes tous concernés par les attaques contre le Vivant océanique.

Nous sommes tous concernés par les attaques contre le vivant océanique - Baleine à bosses - © Gaby Barathieu
« Si l’océan meurt, nous mourrons aussi. »

Paul Watson, François Sarano et de nombreux protecteurs de l’océan.

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