Nos système d’eaux usées véhiculent les urines des femmes chargées en œstrogènes. Ces hormones, après un périple via les stations d’épurations, les rivières, les fleuves, rejoignent la mer et polluent les milieux naturels. Et là, après ingestion, elles féminisent les poissons mâles !

Les composants de la pilule sont juste un exemple de ce qui se retrouve dans un cours d’eau ou en mer. D’autres médicaments, mais aussi des produits cosmétiques, des crèmes solaires ou des lessives larguent des nanoparticules, autrement dit des particules de moins de 100 milliardième de mètre dans l’environnement. Bien entendu, tout industriel vous affirmera que ces particules sont inoffensives. Sauf qu’elles possèdent une particularité physique, qui fait, qu’une fois à l’intérieur d’un organisme, elles collent à sa surface un enrobage de protéines. Parmi ces dernières, certaines jouent un rôle très important sur l’organisme des animaux et des hommes, notamment dans la consommation de graisses.

A découvrir dans cette chronique.

Daniel Krupka

Sexe, océans et nanoparticule

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