Et si la protection de l’océan devenait la règle, et non l’exception ?

par | 16 Juin 2025 | La défense des droits de l'Océan, News

Longitude 181  est partenaire associé de Let’s be nice to the Ocean , une initiative coordonnée par le The Varda Group et lancée à l’occasion de L’UNOC à Nice pour refléter la voix de la société civile organisée et le consensus mondial croissant sur le fait que les océans doivent être régis par des principes de protection d’abord.

Le mouvement Let’s Be Nice to the Ocean rassemble plus de 110 organisations pour défendre le principe de protectionen faisant de la protection de la protection la norme, et non de l’exception.

Hommage à Rémi PARMENTIER  (addendum –  30/06/2025)

C’est avec stupéfaction et tristesse que nous avons appris la disparition de Rémi Parmentier, connu internationalement dans le milieu des actions liées à la protection de l’océan, et  initiateur du mouvement ‘Let’s be nice to the ocean’ , décrit ci-après. Rémi nous a permis de participer à L’UNOC dans les meilleures conditions pour une association comme la nôtre, nous introduisant auprès des instances présentes, avec une ouverture, et une attention incroyables,  alors que nous nous étions associés depuis quelques mois à peine dans l’aventure de l’UNOC. Un facilitateur bienveillant, avec de l’humour, n’hésitant pas à s’associer à nos idées et positions.  Un grand monsieur s’en est allé, nous laissant un exemple d’engagement, et un héritage en idée pour nous guider et à  faire vivre : que l’océan soit protégé par défaut, et non par exception.

Merci Rémi ! Toutes nos condoléances à ta famille, à tes amis et collègues qui ressentent la tristesse de ta disparition.

Des rendez-vous fructueux à l’UNOC

Les membres de Longitude 181 étaient présents lors des différents évènements organisés à cette occasion :

  • The future is Now ! , le 9 juin,  présidé par Rémi PARMENTIER avec notamment la participation de  Marine CALMET de WILD LEGAL pour défendre le concept de droits de l’Océan,  dans le cadre des droits de la Nature et avec des intervenants exprimant la nécessité d’une protection par défaut, notamment les territoires ultra-marins.
  • Presentation of the protection principles, le 10 juin, qui réunissait  de nombreuses personnalités, démontrant le vif intérêt  pour la nécessité de protéger rapidement  et de ne plus faire du « blue bla -bla » (à l’opposé de la position française). Une occasion de rencontres et de connexions pour avancer sur le sujet.
  •  à l’occasion de la Journée de la Méditerranée, le 10 juin, avec une intervention remarquée de François SARANO, sur la pêche, la consommation et les principes à appliquer pour une protection avec un prélèvement possible.

Rémi Parmentier, Benjamin BOIRON, Daniel KRUPKA, Marine CALMET

Et si la protection de l’océan devenait la règle, et non plus l’exception ?

Et Quelles questions étaient posées lors de l’UNOC 2025 autour de ce principe de protection ?

  1. Est-ce que Le principe de protection peut obtenir une attention marquée ?(réponse ICI)
  1. Les zones marines protégées seront-elles réellement protégées?
  2. Les subventions à la pêche préjudiciables à l’environnement seront-elles retirées des budgets nationaux en 2026 sans attendre l’OMC ?
  3. Les eaux entourant l’Antarctique seront-elles protégées ?
  4. Des mesures visant à protéger les fonds marins de l’exploitation minière et de la pêche destructrice seront-elles adoptées ?
  5. Les gouvernements créeront-ils des ministères de l’océan avec une vision large fondée sur les écosystèmes (et pas seulement les ministères de la pêche) ?

Les réponses des 5 dernières questions sont insatisfaisantes et c’est pourquoi il y a urgence à considérer le principe de protection (par défaut en norme) comme le prochain outil à mettre en place. Une utopie ? Ni une utopie militante, ni un caprice symbolique, mais une réponse à un vide politique et juridique réel.

Une boite à outils pour demain

Protéger L’océan est essentiel : pour réussir il est nécessaire compte tenu de l’urgence de retourner le gant c’est-à-dire :

Faire de la protection la norme et non l’exception

Et pour cela en matière d’éthique et de droit  :

  • Rendre le principe de précaution obligatoire afin de renverser la charge de la preuve en cas de projet , c’est-à-dire  de prouver avant  la mise en œuvre d’un projet  que les impacts sont acceptables et non de prouver après la mise en œuvre que les impacts  environnementaux sont inacceptables.

La suite qui sera donnée et la mise en œuvre proposée sont décrites dans le document suivant :

Soutenir Longitude 181

et La Voix de l’Océan

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