Arnaud, volontaire en charge des communiqués de presse pour longitude 181
À la fois Parisien et méditerranéen, Arnaud est responsable du développement durable dans une entreprise textile. Engagé depuis longtemps pour la protection de la Nature et des animaux, il plonge régulièrement et milite aux côtés de Longitude 181 pour les droits de l’Océan.
J’ai rejoint Longitude 181 au printemps dernier à un moment où je cherchais à donner corps à ma passion pour la mer.
J’ai été séduit par la vision profondément humaine et empathique de l’ONG fondée par François Sarano. Ici les animaux marins ne sont pas du stock. La mer n’est pas un garde-manger à disposition. Les créatures les moins « photogéniques », celles qui n’ont pas la chance de rentrer dans le cercle compassionnel de l’humain, bénéficient de la même considération que les autres ; celle d’individus qu’il faut respecter pour ce qu’ils sont : des êtres vivants.
Naturellement écologique
D’aussi loin que je me souvienne j’étais attiré par la Nature et les animaux. Ayant la chance d’avoir ma famille maternelle vivant dans les Alpes-Maritimes, j’ai eu le bonheur de passer toutes mes vacances non loin de la Méditerranée. Enfant, j’étais littéralement hypnotisé par l’étendue bleue azur qui s’étalait au lointain des routes mythiques des grandes et moyennes corniches.
Plus tard j’ai commencé à militer pour la cause animale, puis je suis venu naturellement à l’écologie et la plongée sous-marine un peu plus tard pour un ancrage plus fort avec la Nature. Aujourd’hui grâce à mon Master Diver en poche j’ai enfin l’aisance nécessaire pour évoluer sous l’eau.
Les plongeurs témoins privilégiés
Un de mes souvenirs marquants est d’avoir pu plonger au large de Playa Del Carmen à la rencontre des requins bouledogue (dans un centre ne pratiquant pas le nourrissage). Loin d’être effrayé par ces prédateurs, je me suis senti serein, dans un état méditatif. Un autre souvenir plus sombre cette fois, vers Nice, m’a marqué. Je suis tombé sur un filet dérivant dans lequel des poissons étaient pris au piège luttant pour survivre. Je n’ai pas réussi à en sauver un seul, mais ce fut un choc de savoir que si proche de nos côtes se jouaient de telles agonies.
L’ultime refuge
J’ai toujours réussi à lier mes convictions pour le respect du vivant avec mon activité professionnelle. J’ai travaillé neuf ans pour une ONG dont le but était de financer des recherches scientifiques pouvant remplacer les tests cruels sur les animaux. Actuellement je suis responsable du développement durable pour une firme textile réputée dans son domaine. Nous soutenons des projets de protection animale notamment autour du léopard d’Afrique.
J’essaie toujours d’incorporer à mon travail la protection des océans. Ainsi j’ai participé cette année à l’UNOC, avec un évènement sur la thématique de la biofabrication c’est-à-dire des biopolymères issus du monde végétal (et non petrosourcés). Ce fut pour moi l’occasion de me plonger dans les rouages de nos institutions, mais également de rencontrer d’autres membres de la famille Longitude 181 ! Grâce à l’association j’apprends tous les jours. J’espère au fil du temps pouvoir m’investir davantage dans la protection des mers.
Dans le buzz incessant de notre monde moderne, la mer est l’ultime refuge. Notre accès à un monde sauvage qui nous connecte à quelque chose de plus grand que nous et qu’il faut protéger coûte que coûte.
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