La Vaquita, marsouin de la mer de Cortez est en danger critique d’extinction. Il ne resterait que 60 individus.

Nous avons déjà perdu dans l’indifférence générale le dauphin du Yang Tse kiang (Lipotes Vexillifera) en 2007, mettons tout en œuvre pour sauver le vaquita. Chaque fois qu’une espèce disparait à cause de notre développement mal contrôlé, c’est un peu de notre humanité que nous perdons.


Pourquoi c’est important

Le CIRVA (The International Committee for the Recovery of the Vaquita), vient de clôturer son meeting annuel (mai 2016). Les nouvelles concernant la taille de la population de Vaquita sont plus qu’alarmantes. La population a perdu près de 40% de ses individus en l’espace d’une seule année (97 individus en 2014). Selon les estimations, il ne reste que 60 Vaquita !
Ce cétacé, le plus petit au monde et qui n’existe que dans le Golfe de Californie (Mexique), est une prise accidentelle des filets maillants des pêcheurs locaux, et en particulier des filets des braconniers du poisson Totoaba (Totoaba macdonaldi), dont la vente de la vessie natatoire au marché noir est plus que lucrative.

La Vaquita, et le Totoaba, sont tous deux répertoriés sur la Liste rouge de l’IUCN (International Union for the Conservation of Nature) respectivement « en danger critique d’extinction » et « en danger critique ». Ils sont également inscrits à l’Annexe I de la CITES.

Conscient de l’importance de préserver la biodiversité, le gouvernement mexicain a pris part, en avril 2015, à cette cause qui mobilise de nombreuses ONGs (WWF, Pro Natura, Sea Sheperd, etc.) et Commissions internationales (CIRVA, OCDE, IWC, etc.). Les dispositions du gouvernement devaient permettre aux ONGs, en collaboration avec les autorités environnementales du pays, de développer et de tester des méthodes de pêche alternatives dites « Vaquita friendly » avec les pêcheurs locaux, pendant que les pêches illégales (filets maillants et braconnage du Totoaba) seraient sous surveillance accrue.
Cependant, en octobre 2015, les autorités ont interdit toutes formes de pêches y compris celles destinées à la recherche, pour 2 ans, invoquant l’impossibilité d’établir des outils de contrôle des méthodes alternatives. De plus, les autorités ne disposent toujours pas de cadre juridique pour réprimer les pêches illégales !
Les initiatives sont donc considérablement ralenties alors qu’il s’agit d’une course contre la montre pour sauver les dernières Vaquita.

La Swiss Cetacean Society-SCS, avec votre soutien, presse le gouvernement mexicain :

  • de renforcer, sans délai, sa lutte contre le braconnage en établissant au plus vite le cadre légal s’y rapportant, et les moyens garantissant son application, sans quoi l’effort des patrouilles de surveillance actuelles restera vain ;
  • d’accorder à nouveau, sans délai, les permis pour les pêcheurs utilisant les méthodes alternatives,
    afin de poursuivre au plus vite les progrès des ONGs dans le développement de ces méthodes, de leur traçabilité et de l’écolabel s’y rapportant ;
  • d’investir, sans délai, les moyens suffisants pour aider les autorités environnementales à établir les outils adéquats pour le suivi de l’activité de pêche pratiquée avec les méthodes alternatives.
    Signez cette pétition au plus vite, c’est faire en sorte que la Vaquita ne soit pas inscrite sur la liste des espèces que l’humanité aura perdues en ce XXIe siècle !
    Ensemble, nous aurons toutes les chances d’accélérer les processus.
    Merci à toutes et tous au nom de la Vaquita!

    Pour plus d’information :
    http://www.swisscetaceansociety.org
    http://www.iucn.org et http://www.uicn.fr/la-liste-rouge-des-especes.html
    https://www.cites.org

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